Après l’ouverture de la réunion de dernière chance ce lundi 6 juin à Gaborone (Botswana), les parties prenantes de la crise malgache entrent dans le vif du sujet aujourd’hui. Entre temps, la Communauté de développement de l’Afrique Australe (Sadc), qui chapeaute les discussions, a d’ores et déjà annoncé la tenue d’une ultime rencontre pour le 11 juin prochain, en Afrique du Sud. A cette occasion, une feuille de route inclusive devra être validée, selon les informations de RFI.
Après avoir rencontré séparément les représentants des onze groupements politiques présents à Gaborone, les médiateurs de la Sadc ont procédé mardi 7 juin à l’organisation d’une séance plénière afin de boucler le plan de sortie de crise. Une centaine de politiciens malgaches - parmi lesquels les quatre principaux protagonistes Zafy Albert, Ratsiraka Didier, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina – doivent se concerter pour tenter d’accorder leur violon sur une feuille de route proposée par la Sadc. Un texte qui avait été élaboré au cours du sommet de Windhoek (Namibie) le 20 mai dernier.
Les débats sont modérés par les présidents namibien et zambien, Hifikipunye Pohamba et Rupiah Banda, respectivement président de la Troïka et président de la Sadc. Les discussions doivent porter essentiellement sur le rôle que devrait jouer l’opposition dans le processus transitoire, ainsi que l’éventuel retour au pays des présidents exilés Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka. Pour le moment, Andry Rajoelina y est farouchement opposé, se refusant à ratifier tout amendement allant dans ce sens.
En cas de consensus, un nouveau rendez-vous s’impose pour le 11 juin prochain, en Afrique du Sud, au cours duquel sera signée une feuille de route inclusive dans sa mouture finale, selon RFI.