La crise malgache affecte tous les activités économiques de la grande île. Le secteur hôtelier n’y échappe pas et les opérateurs sont parfois obligés d’appliquer une baisse de 30% par rapport à leurs tarifs habituels.
La crise qui perdure n’arrange guère les affaires de plusieurs opérateurs économiques à Madagascar. Les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie en font les frais. En effet, les clients, eux aussi touchés par la crise, choisissent généralement leur hôtel en fonction de leur prix, pas de leur qualité. A cet effet, les hôteliers sont contraints de revoir à la baisse leurs tarifs pour attirer les clients. « Parfois, l’on accepte de baisser nos tarifs jusqu’à 30% », confie un opérateur, avant d’ajouter : « L’on est loin, très loin du compte mais on n’a pas le choix. Comme il n’y a pratiquement pas de demande, les professionnels se partagent le peu de clients qui existent ».
En outre, les conférences, ateliers, réunion, fêtes familiales (…) qui constituent leurs sources de revenus annexes, se font de plus en plus rare.