Le meeting populaire organisé samedi 26 septembre par les trois mouvances, Ravalomanana, Zafy et Ratsiraka a tourné au vinaigre. Au total, huit personnes ont été blessées et dix-sept arrestations ont été effectuées.
Samedi 26 septembre, la manifestation qui se voulait avant tout pacifique a en effet viré en un violent affrontement avec les forces de l’ordre.
Résultat des échauffourées qui ont duré quatre longues heures : huit personnes ont été blessées dont une femme blessée par balle, et 17 autres arrêtées.
Cette quadragénaire qui a reçu une balle en pleine cuisse, admise depuis en soins intensifs à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), se trouve en ce moment dans un état inquiétant.
Trois autres individus qui ont été asphyxiés par du gaz lacrymogène séjournent encore pour le moment au service de réanimation.
Tandis que les autres souffrent de contusions occasionnées par des altercations avec les militaires.
A noter qu’à part l’usage des bombes lacrymogènes, les forces de l’ordre constituées essentiellement des éléments de l’État-major mixte opérationnel au niveau de la région (EMMO/Rég) ont dispersé les manifestants par des tirs en l’air.
Pour rappel, malgré le refus de la demande d’utilisation du stade de Mahamasina par l’autorité de la Commune urbaine d’Antananarivo qui leur a octroyé gratuitement, avec une sécurité assurée, le Coliséum d’Antsonjombe, les partisans du Mouvement pour l’application des accords de Maputo (les trois mouvances anti-HAT) ont quand-même essayé de prendre d’assaut cette place jugée à haut risque.