La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a publié mercredi 17 janvier un communiqué dans lequel elle demande une amnistie générale pour Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana ainsi qu’aux militaires ayant été impliqués dans la crise malgache.
Après le retrait des deux principaux protagonistes de la crise malgache du processus électoral, la SADC entend établir les nouvelles règles qui doivent désormais régir le jeu politique au sein de la Grande île. Hier, un communiqué émanant de ce bloc économique a rappelé quelques mesures devant accompagner le fameux Ni…Ni.
« Demandons au parlement de transition malgache d’adopter une loi accordant une amnistie générale à Son Excellence Andry Rajoelina, président de la transition à Madagascar et à son Excellence Marc Ravalomanana, ancien président de Madagascar. Demandons également que cette amnistie soit accordée aux forces de sécurité malgaches… », précise la note.
Le document insiste par ailleurs sur le statut dont les anciens chefs d’Etat devraient bénéficier.
« Exhortons le Parlement de transition malgache d’adopter une loi qui reconnaîtra le statut d’anciens présidents. Ce statut accordera des privilèges et l’immunité aux anciens présidents ».
Par rapport à cette disposition déjà validée par les partenaires techniques et financiers de l’île, « les membres du Gouvernement de transition devront démissionner de leurs fonctions soixante jours avant la date de la tenue des élections lorsqu’ils se portent candidats aux élections présidentielle ou législatives (conformément à l’article 14 de la feuille de route) », précise la SADC dans cette note relayée par la presse malgache.