Une cuve de la centrale thermique de la Jirama d’une capacité de 750 m3 contenant du fuel lourd a pris feu et a causé la mort de deux personnes. Pour le bon déroulement de l’enquête, la centrale est à l’arrêt pour une dizaine de jours.
L’accident a remis en question la sécurité de ce genre de site dans la Grande Ile. Les sapeurs-pompiers de la capitale ainsi que de l’Adema-Asecna sont venus à la rescousse de la Jirama pour venir à bout de l’incendie et surtout pour éviter que le feu ne se propage sur les autres citernes de fuel.
Pour l’heure, aucune explication sur l’origine de l’accident. Les pompiers notent qu’il y avait des matériels de soudure à côté de la cuve de fuel. Le directeur général de la Jirama, Olivier Jaomiary estime "probable" que l’explosion soit d’origine "accidentelle". A son avis, "l’hypothèse de sabotage ou de mauvaise intention est écartée". Il est en revanche possible qu’il s’agisse d’une "erreur humaine qui ait entraîné cet accident".
Pour le moment, les lieux ont été sécurisés par les enquêteurs de la brigade criminelle de la police et de la section de recherche criminelle de la gendarmerie. Ils ont procédé jeudi 31 août aux auditions des témoins et à la récolte d’indices sur le site. La centrale est désormais à l’arrêt pour une dizaine de jours. "Le temps de faire l’investigation de cet accident", explique Olivier Jaomiary, le directeur général de la Jirama. Cet arrêt n’aura pas d’impact pour les usagers, d’après la compagnie nationale d’eau et d’électricité. "Les capacités dont nous disposons actuellement sont suffisantes pour les besoins de Tana, donc il ne faut pas avoir de crainte", renchérit le directeur général de la Jirama.