Un attentat terroriste a été déjoué ce jeudi après-midi dans la capitale de la Grande Île. Le bureau et le domicile d’un opérateur économique de nationalité étrangère ont fait l’objet d’une perquisition par une équipe de la Brigade criminelle.
Il était vers 15 h, heure locale lorsque les hommes de la Brigade Criminelle ont perquisitionné le bureau et la maison d’un opérateur économique de nationalité étrangère. Ce dernier est le propriétaire d’un magasin situé en plein centre-ville d’Antananarivo et spécialisé dans la vente de matériels de sports. À la fin de la perquisition, les forces de l’ordre sont sorties avec plusieurs cartons et un ordinateur. Le contenu de ces colis reste pour le moment inconnu, car la Brigade Criminelle a refusé d’apporter plus de précisions sur ce dossier.
Le pire a sans doute été évité de justesse. Un haut responsable de la Brigade Criminelle a confié sur le récit de Midi Madagasikara que "cette affaire est trop délicate, il convient d’attendre le dénouement de l’enquête pour se prononcer". Selon nos sources, un franco-tunisien a été interpellé et placé en garde à vue suite à ces deux perquisitions. Déjà expulsé du temps de l’ancien régime Ravalomanana, l’homme serait déjà fiché "S" par les services de renseignements français. Soupçonné de préparer une attaque terroriste, il se cacherait derrière le recrutement de jeunes djihadistes à Madagascar.
Les équipes de la Brigade criminelle auraient saisi de faux passeports pendant la perquisition de ce jeudi. Nos sources ont fait savoir la collaboration de la Direction générale de la sécurité extérieure française (DGSE) et des services de renseignements malgaches dans le cadre de cette affaire. Le sort réservé à ce franco-tunisien reste encore inconnu, mais il reste encore à déterminer si cet opérateur économique aurait tenté de préparer une attaque terroriste contre le président français François Hollande. Ce dernier devra assister au XVIe Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Francophonie les 26 et 27 novembre.