Inauguré par le président malgache Hery Rajaonarimampianina et la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie Michaelle Jean, le village de la francophonie est le véritable cœur battant de l’événement qui anime la capitale malgache depuis mardi 22 novembre.
Les organismes qui ont loué des stands ou des pavillons se sont réunis régulièrement pendant les trois semaines qui ont précédé l’ouverture du village de la francophonie situé à Andohatapenaka, dans la périphérie ouest d’Antananarivo. La course contre la montre a commencé hier 22 novembre avec l’installation définitive des exposants. Certains n’ont commencé que ce mercredi en début de matinée, l’organisation étant laborieuse malgré les efforts consentis par les responsables.
Lors de l’inauguration du village de la francophonie, le 22 novembre, le président malgache Hery Rajaonarimampianina a présenté les lieux comme étant un espace culturel symbolisant "l’ouverture d’esprit et de cœur de nos peuples, leur réceptivité et l’intérêt mutuel, offrant ainsi une image d’humanité, indispensable à une époque caractérisée par une mondialisation effrénée". Selon lui, il s’agit de l’un des enjeux majeurs de la francophonie, et ce village est là pour "traduire cette diversité des peuples et de leurs cultures".
Une chose est certaine, le village de la francophonie draine une énorme affluence depuis les premières heures du jour. Une longue file d’attente se forme à l’entrée, et il faut compter une bonne heure pour pouvoir entrer. Des groupes de lycéens, des familles et des groupes d’amis, des associations, des élus malgaches ont fait le déplacement. Tous manifestent l’impatience de communiquer avec la communauté francophone mondiale.
Les visiteurs venus des cinq continents peuvent admirer au village de la francophonie la richesse et la finesse les œuvres des artisans et des créateurs de tout l’espace francophone. Les pavillons de Madagascar et du Maroc valent largement le détour. Plus de 500 artistes et créateurs francophones se donnent rendez-vous dans plus de 80 stands et installations, l’OIF y est également présente par le biais de ses composantes, telles que l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), l’Agence Universitaire de la francophonie, TV5-Monde, l’Université Senghor de Dakar, ou encore l’Association internationale des maires francophones.
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