À l’hypothèse de la tenue d’élections anticipées et à la démission du président malgache, l’UA et l’ONU s’y sont fermement opposées.
La représentante des Nations unies à Madagascar, Violette Kakyomya, appelle tous les acteurs politiques malgaches au calme. Elle leur demande également d’attendre les élections officielles prévues en 2018 pour un nouveau scrutin. Des propos qui rejoignent ceux d’Awa Ahmed Youssouf, la représentante spéciale de l’Union africaine à Madagascar. En effet, cette dernière s’était opposée à l’appel de la coalition "Mitsangàna ry Malagasy" ("En avant, citoyens malgaches !") qui demande la démission du président Hery Rajaonarimampianina et la tenue d’une élection présidentielle avant 2018. "Qui va financer les élections anticipées ?", a lancé Awa Ahmed Youssouf aux responsables de cette coalition de l’opposition.
Celle qui représente l’Union africaine à Madagascar incite notamment les Malgaches à "la nécessité de la réconciliation nationale", la seule manière d’"assurer une stabilité durable" du pays. Toutefois, la coalition de l’opposition au gouvernement malgache de Hery Rajaonarimampianina estime que la tenue d’élections anticipées est justifiée par "le niveau alarmant de corruption et de pauvreté" dans le pays. L’ancien président Marc Ravalomanana a d’ailleurs prévenu sur la possible "tenue d’élections anticipées sans le soutien de la communauté internationale". Il propose notamment un référendum sur la mise en place de telles élections.
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Source : BBC