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Alors qu’un concours des Douanes se tient actuellement sur le territoire malgache, un gros scandale a éclaté. Des dizaines de faux diplômes ont été détectés, en marge de la demande d’équivalence de diplômes.
Plusieurs faux diplômes découverts
La demande d’équivalence de diplôme au ministère de la Fonction publique, de la réforme de l’administration, du Travail et des Lois sociales (FOP) a fait polémique à Madagascar. En effet, plusieurs faux diplômes ont été découverts en marge du concours de douanes qui se tient actuellement sur le territoire malgache. Au total, quatre-vingt-six faux diplômes environ sur dix-neuf mille diplômes ont été détectés par la FOP. "Ce sont, en général, des diplômes de Maîtrise et de Baccalauréat. Ce qui est étonnant, c’est que la plupart de ces faux diplômes proviennent des universités publiques. Plus précisément, on a enregistré cinquante-six faux diplômes venant des universités publiques", a déclaré Laza Rabary Razafimamonjy sur l’Express de Madagascar.
Vigilance du côté de la FOP
Pour rappel, la FOP à Madagascar limite à 200 le nombre de personnes pouvant déposer leurs dossiers, en un jour. Cela a le don d’agacer certaines personnes venant des quatre coins du territoire malgache. Ils sont donc obligés de prolonger leurs séjours à Antananarivo pour régler ces papiers. D’autres préfèrent tout simplement falsifier leurs diplômes afin de pouvoir participer à des concours officiels. C’est sans compter sans la vigilance de la FOP en matière de diplômes. "On a de vrais experts qui reconnaissent les faux, juste en examinant de visu le diplôme. Et si cela ne suffit pas, des matériels et des listes permettent d’inspecter le thème même du mémoire, afin de vérifier que le diplôme est bien vrai", précise bien Laza Rabary Razafimamonjy.
L’origine des faux diplômes
Toujours d’après ce dernier, l’origine de ces faux diplômes est très floue. D’autres sont achetés tandis que certains provenaient de connaissances. La FOP et la direction générale des Douanes ont l’intention de dénoncer ces faux diplômes, au niveau du Bureau indépendant anticorruption (Bianco). Les sanctions contre les falsificateurs pourraient aller de la simple interdiction d’examen à l’université jusqu’à de possibles sanctions pénales. Bien entendu, les propriétaires de ces faux diplômes ne pourront pas passer le concours des douanes.
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