Illustration/SIPA
L’issue du procès du lynchage de deux étrangers à Madagascar (Nosy Be) en octobre 2013 reste inconnu. Le procès est reporté.
Le procès s’est ouvert mardi matin au palais de justice d’Antananarivo, capitale de Madagascar. Mais en l’absence de deux des prévenus, il a dû être reporté. En tout trente-sept personnes devaient comparaître.
Les faits remontent au 3 octobre 2013 dans l’île de Nosy Be (Madagascar). Suite à la découverte d’un cadavre d’un garçon rejeté par la mer, la foule a tout de suite porté ses accusations contre Sébastien Judalet et Roberto Gianfalla, ainsi qu’un Malgache, guide de ces 2 étrangers. La populace en colère les a amenés faire le tour de la ville tout en les tabassant. Par la suite, ils ont été conduits à la plage et ont reçu des coups de gourdin. Les corps ont été brulés par la suite.
La foule les a accusés d’être des pédophiles, et d’avoir tué l’enfant avant de jeter le corps du petit à la mer.
Les charges qui pèsent contre les accusés sont l’atteinte à l’ordre public, séquestration suivie de tortures et meurtre avec préméditation suivi de tortures.
Le juge a accédé à la requête du procureur général qui demandait le renvoi de l’audience à cause de l’absence de deux gendarmes accusés de non assistance de personne en danger. L’avocat qui défend ces derniers avance qu’ils n’ont pas reçu de "convocation".
