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Un mois est passé après la grève des employés d’Air Madagascar pour réclamer leurs droits. Ce mois chaotique pour la société aérienne s’est d’ailleurs fait ressentir sur les retombées économiques plus que jamais en baisse.
La grève d’Air Madagascar détruit le secteur touristique
Les conséquences d’un mois de grève au sein de la compagnie aérienne malgache ont pesé lourdement sur le tourisme malgache. Mercredi 15 juillet, Eric Kolle, le président de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) avait annoncé une baisse de fréquentation de 60 à 70% dans toutes les régions. Dans la foulée, la fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar s’inquiète pour l’avenir à court terme de bon nombre d’entreprises. "Sans changement radical de la situation actuelle, nous nous trouverons très bientôt et sûrement face à un enchaînement de cessations d’activités ", avait d’ailleurs fait valoir Rita Ravelojaona, la présidente de la fédération.
Recul des réservations dans les hôtels
Les difficultés se font ressentir sur tous les sites touristiques célèbres de l’île. De Sainte-Marie à Nosy Be en passant par Morondava, les hôtels ne cachent pas le manque de clients. Dans la région de Sava, le séjour serait même proche de zéro tandis qu’au parc d’Isalo, d’habitude complet, on affiche un recul de 56% sur les entrées.
Jocelyn Ramanambohitra, le président de l’Association des tour-opérateurs estime que la répercussion de cette crise à Air Madagascar pourrait même s’étendre jusqu’à la prochaine saison. En effet, les réservations pour les voyages en 2016 commencent dès ce deuxième semestre 2015.
Une solution pérenne doit donc être rapidement trouvée au sein de la compagnie aérienne au risque de bloquer tout le secteur touristique. Il est donc impératif que tous les employés d’Air Madagascar reprennent désormais leurs activités.
