La lutte contre le tourisme sexuel à Madagascar bat actuellement son plein. Les offices régionaux de tourisme viennent d’ailleurs de s’engager pour participer à cette lutte.
Le tourisme sexuel en plein essor
A Madagascar, la lutte contre le tourisme sexuel est actuellement une des principales préoccupations du gouvernement. Se déroulant essentiellement de manière clandestine, ce phénomène touche surtout les mineur(e)s. Les statistiques sont très vagues sachant la discrétion qui entoure les affaires. La situation ne s’améliore guère avec la crise qui a fait basculer le pays dans une grande pauvreté ces dernières années. "Le tourisme sexuel impliquant les mineurs et la prostitution enfantine sont des réalités qui se sont aggravées depuis la crise 2009", a d’ailleurs confirmé un rapport du Comité des Droits de l’enfant des Nations Unies, publié en février 2012.
Engagement des offices régionaux de tourisme
Bonne nouvelle cependant pour la Grande Ile, un changement positif sera prochainement perçu dans ce domaine. En effet, les offices régionaux du pays qui sont membres de l’Office national du Tourisme de Madagascar (ONTM) ont récemment signé le code éthique de lutte relatif à l’exploitation sexuelle des enfants à des visées commerciales. Ils souhaitent ainsi dénoncer le tourisme sexuel qui implique des jeunes Malgaches, surtout les mineures. Ce premier pas vers la lutte contre le tourisme sexuel pourrait être le début d’une grande action sociale allant à cet encontre. Le problème qui empêche une action efficace et concrète est par ailleurs l’isolation des villes les unes des autres. L’action du gouvernement dans cette affaire est très attendue.