Fin de surenchère, tonne le chef de l’Etat. Hery Rajaonarimampianina a donné sa réponse hier à la revendication du clan Ravalomanana de le libérer définitivement.
Ces derniers ont profité du musèlement de l’ancien président à la fin de la semaine dernière pour réclamer la pleine application de la réconciliation nationale pour desserrer complètement l’étau autour de Marc Ravalomanana (L’Express de Madagascar).
Dans la balance, ils (les ténors du parti de Marc Ravalomanana) ont mis la condition de leur participation au processus de réconciliation nationale. Ils ont en effet affirmé qu’ils suspendent temporairement leur implication dans l’initiative.
Le FFKM (plateforme des quatre plus importantes églises chrétiennes à Madagascar –catholique romain, FJKM, anglican et luthérien), qui pilote la réconciliation nationale, a pour sa part répondu que le processus se poursuit malgré l’annonce de retrait des trois anciens chefs de l’Etat, en l’occurrence d’Andry Rajoelina, Zafy Albert et Marc Ravalomanana. Pourtant, le président de l’une des églises qui constitue le FFKM, le pasteur Lala Rasendrahasina, président du FJKM, affirme que le FFKM n’a jamais reçu une note verbale ni écrite venant de Marc Ravalomanana signifiant son retrait de la voie de la réconciliation nationale.
Le président Hery Rajaonarimampianina a clairement dit que, si ce dernier (Marc Ravalomanana) espère voir son assignation à résidence surveillée levée, ce sera uniquement dans le cadre de la réconciliation nationale. Et de rappeler également que si les conditions d’incarcération de ce dernier ont été allégées ces derniers temps, c’est en raison de la réconciliation nationale.
En joignant, Guy Rivo Andrianarisoa, porte-parole du clan Ravalomanana, sur leur réaction par rapport aux propos du chef de l’Etat, il affirme qu’ils vont encore se concerter.