On peut espérer un recul de la violence sexuelle envers les mineurs avec la mise en place de ce service unifié sis à l’hôpital Befelatanana.
Selon L’Express de Madagascar, les chiffres font hérisser les cheveux. D’après le rapport de l’Unicef lors de l’inauguration du premier service de prise en charge intégrée des enfants victimes de violences sexuelles au complexe hospitalier de Befelatanana, les violences sexuelles touchent 14% des jeunes filles de 15 à 19 ans, une jeune fille malgache sur deux est mariée ou vit en concubinage avant l’âge de la majorité et les grossesses précoces concernent une fille sur trois dans La Grande île.
La grossesse précoce et non désirée a cependant des conséquences néfastes telles que les complications en rapport à la grossesse ou à l’accouchement principale cause de la mort chez les filles de 15 à 19 ans. Aussi sur dix femmes qui décèdent par jour suite à des causes se rapportant à l’accouchement, trois sont des adolescentes de moins de 19 ans.
Pour la première fois à Madagascar, les victimes de violence sexuelle jouissent dorénavant d’un unique endroit pour la prise en charge médicale par les médecins, le soutien psychosociale par les assistants sociaux et être entendus par les officiers de la police judiciaire. Les victimes ne sont plus obligées de courir d’un service à l’autre pour déposer leur plainte et être prises en charge. Auparavant, l’enfant victime devait se rendre dans des divers services, pour la prise en charge médicale, psychosociale et judiciaire, par les forces de l’ordre.
Le nouveau service est accessible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Les filles comme les garçons sont reçus et il y a la garantie d’une discrétion totale, nécessaire pour protéger les victimes, a expliqué Hery Rakotovao Andrianampanalinarivo, Directeur du centre hospitalier de Befelatanana.