Les proches du Français victime de lynchage à Nosy-Be s’activent face à l’immobilisme pour rendre la justice.
Selon Le Progrès, les parents et des proches de Sébastien Judalet, le Français mort lynché en octobre 2013 sur l’île de Nosy Be, ont manifesté ce mardi à Angers pour mettre en garde sur les risques de cette destination et dénoncer la stagnation de l’enquête.
Bradissant quelques pancartes et photos de Sébastien Judalet et aussi de Roberto Gianfalla, la seconde victime du lynchage, ils étaient une vingtaine à arpenter les rues d’Angers. Ils faisaient le tour des agences de voyage, pour réclamer le retour du classement de Nosy-Be en zone orange.
En effet, ce classement qui déconseille aux touristes français de s’y rendre, sauf raison impérative, a été retiré en mai dernier par le Quai d’Orsay. "Sauf que de nouveaux incidents et agressions ont été enregistrés depuis. Ce qui s’est passé pour Sébastien n’est pas un cas isolé", a déclaré Maurice Judalet, le père de la victime.
D’après lui, l’appui des autorités françaises pour faire avancer le dossier judiciaire est timide. "Notre dossier criminel semble totalement oublié. Ça n’avance pas alors même que la justice malgache dispose de photos et de vidéos du crime, et que celles-ci ont été récupérées par la presse. C’est inadmissible", a expliqué le père de Sébastien Judalet.
Le 3 octobre dernier déjà, les proches de Sébastien Judalet, tué pour une folle rumeur de trafic d’organe à la suite du décès d’un enfant, s’étaient rendus à l’ambassade de Madagascar à Paris puis au ministère des Affaires Etrangères pour se faire entendre.