Dix-sept « dahalo » ou voleurs de zébus armés de fusils ont été abattus après un affrontement avec six militaires bien équipés. Les malfaiteurs rallient Fort-Dauphin, après avoir ratissé Tsivory et ses environs.
Les militaires font parties du Détachement autonome de sécurité (DAS), selon L’Express de Madagascar dans son édition d’aujourd’hui. L’affrontement a eu lieu le 17 septembre à Ambatoabo, près de Fort-Dauphin. Outre les bandits tués, un autre est pris vivant. Trois ont réussi à échapper aux mailles du filet tendu par les militaires.
Les scènes se sont produites en plein jour. Les éléments du DAS ont pris position dans les parages, après avoir flairé la présence des « dahalo ». Les malfaiteurs étaient en train de mettre la main sur des têtes de zébus rassemblées dans un enclos lorsque les militaires ont attaqué.
En grand nombre, les bandits ont riposté en tirant des coups de fusil de chasse, mais n’ont pas résisté à l’assaut des militaires. Leurs corps ont été enterrés par le villageois. Celui qui a été pris vivant a été livré au Groupe d’Appui de la Police Judiciaire (GAPJ) du groupement de la gendarmerie de la région Anosy, tandis que les autres n’ont pu emporter grand-chose.
Le survivant a répondu aux questions des enquêteurs en affirmant que ses compagnons tombés sous les balles du DAS sont passés par les villages de Tranomaro, Mahaly et Tsivory.
Le lieutenant colonel Théodule Ranaivoarison, commandant du groupement de la gendarmerie de la région Anosy a expliqué que « la zone couverte par l’opération coup d’arrêt est sous le contrôle des forces de gendarmerie. Traqués, les dahalo qui écument Tranomaro, Mahaly et Tsivory se sont repliés plus au Sud, du côté de Ranopiso, où ils peuvent se frayer une piste d’évacuation dans les dédales de montagnes. Apparemment, ils ne savaient pas que les du DAS y attendaient de pied-ferme ».