Le procès de l’affaire des Forces d’Intervention de la Gendarmerie Nationale s’est achevé vendredi dernier sur la Grande Ile. Treize gendarmes ont été condamnés à 5 ans de travaux forcés et le colonel considéré comme le meneur de la rebellion a écopé de 6 ans de travaux forcés.
Au total, la cour criminelle à Anosy a condamné treize gendarmes à 5 ans de travaux forcés, au terme de cinq heures de délibération. Ces éléments de la gendarmerie ont été condamnés pour rébellion et incitation à la guerre civile. Le colonel Raymond Andrianjafy, considéré comme le cerveau de la rébellion, a été condamné à six ans de travaux forcés pour "levée de troupes armées" et cinq ans d’interdiction de séjour sur le territoire malgache pour rébellion. Neuf gendarmes ont été acquittés au même titre que les 13 civils impliqués.
A l’ouverture du procès, 22 charges pesaient sur la vingtaine de gendarmes. Le colonel, avait d’abord été relaxé au bénéfice du doute dans l’assassinat de l’adjudant Ramaro-saona, un élément de la Force d’Intervention spéciale. L’absence de preuve avait largement contribué à cette première décision. La défense ayant axé sa stratégie sur l’inexistence de preuve matérielle tangible. Finalement, la cour criminelle l’a reconnu coupable des deux chefs d’inculpation.
Les faits jugés par la cour criminelle remontent aux 19 et 20 mai 2010. Pendant ces deux jours, ces treize gendarmes ont pris part à l’affaire FIGN (Forces d’Intervention de la Gendarmerie Nationale), menant une rébellion.
Source : L’Express de Madagascar