Les chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Commission de l’Océan indien (COI) se retrouveront fin juillet à Moroni, aux Comores, dans le cadre d’un nouveau sommet de l’organisation régionale.
Moroni, la capitale des
Comores, accueillera le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Commission de l’Océan indien (COI) à la fin du mois de juillet prochain. C’est ce qui a été décidé lors de la célébration du 30è anniversaire de l’organisation régionale les 9 et 10 janvier derniers à Victoria aux Seychelles.
Mais avant cette grand-messe des dirigeants de l’Indianocéanie, les ministres des Affaires étrangères des États membres de la COI se réuniront à Moroni fin mars ou début avril pour marquer la fin du mandat annuel des Comores, qui céderont leur fauteuil à Madagascar.
Suite aux récentes élections présidentielles et législatives, la Grande île s’achemine actuellement vers un retour à l’ordre constitutionnel et s’apprête à reconquérir sa place dans le concert des nations. Après cinq ans de crise politique, elle pourra enfin prendre la présidence du Conseil de la COI, ce qui constitue un signal fort pour un pays en quête de crédibilité et de reconnaissance internationales.
En marge des festivités de la célébration des 30 ans de l’Accord de Victoria, aux Seychelles, la semaine dernière, une décision a été prise pour organiser une prochaine rencontre des ministres du Tourisme et de ceux du Transport, à la demande des autorités seychelloises. A l’ordre du jour : des discussions portant notamment sur des mesures déterminantes afin d’améliorer la connectivité maritime et aérienne entre les cinq Etats membres de la COI, en l’occurrence,
La Réunion, Maurice, Madagascar, Comores et Seychelles.
Pour sa part, le ministre seychellois des Affaires étrangères, Jean Paul Adam, a proposé l’instauration d’un marché unique du transport aérien pour l’ensemble des îles formant l’Indianocéanie. Tandis que Jean Claude de l’Estrac, secrétaire général de la COI, a quant à lui déploré le fait qu’un voyage entre les Comores et les Seychelles puisse durer deux à trois jours alors qu’un simple vol direct prendrait tout au plus une heure ou une heure et demie. « Si un ministre peut parfois se le permettre, aucun homme d’affaires ne le tolérera », argumente-t-il.