Face à la hausse du carburant qui a suscité bon nombre de réactions aux Comores, le gouvernement s’explique et avance qu’il n’avait pas d’autres choix.
Le directeur du cabinet du chef de l’Etat chargé de la défense a apporté quelques explications quant à la révision à la hausse du prix du carburant, jugée par les politiciens locaux comme "punition au peuple". "On vendait à perte. Il n’y avait pas d’autres alternatives sinon l’Etat allait se trouver dans de difficultés énormes" a tenu à expliquer ce haut responsable dans les colonnes du journal comorien Albalad.
Le directeur de cabinet Madi Ali a aussi prononcé quelques mots relatifs à la sécurité intérieure du pays. Il a ainsi avancé que la patrouille nocturne faite conjointement par la police et la gendarmerie à Moroni, entre dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre. Et ce, pour décourager les jeunes qui profitent de la hausse du carburant pour semer la trouble dans la société.
Pour rappel, jeudi, des jeunes ont essayé de barricader les routes de la capitale, un mouvement intercepté par les forces de l’ordre et qui n’a pas pu avoir lieu. Madi Ali a par la même occasion démenti la rumeur selon laquelle un jeune a été blessé par balle par les policiers. "C’est faux les forces de l’ordre n’ont pas fait usage d’armes à feu", a-t-il dit.
Par ailleurs, le responsable de la défense a aussi répondu aux critiques infligées à l’Etat par rapport à son inaction sur la gestion des sociétés d’Etat : "le président avait besoin d’un temps pour apprécier les comportements avant d’agir"