Le prix du carburant aux Comores a été majoré de 50 francs comorien (environ 0.10 euros). Les opérateurs économiques et les leaders politiques condamnent cette hausse et accusent l’Etat comorien de ne pas protéger ses citoyens.
Le pétrole lampant coûte désormais 350fc (environ 0.7 euros) au lieu de 300 fcs (0.6 euros), l’essence 650 (1.3 euros) au lieu de 600fcs, et le gasoil 550 (1.1 euros) au lieu de 500fcs. Soit une hausse de 50fcs pour chaque produit pétrolier.
Face à cette situation, les réactions des politiciens et des opérateurs économiques n’ont pas tardé. "La hausse du carburant n’est pas justifiée", se plaignent-ils, comme le rapporte Albalad. Ces entités ont parlé d’une décision unilatérale. Cette décision est "non réfléchie" et "contribue à appauvrir le peuple et à aggraver la misèreé", affirme Chabane Abdallah Halifa, vice-président d’un parti politique comorien. Il demande à ce que le flou dans l’approvisionnement des hydrocarbures soit élucidé.
"La décision doit être révisée parce qu’elle n’est ni juste, ni justifiée". Les livraisons "ne sont pas transparentes". "Cette augmentation des prix du carburant veut couvrir des opérations occultes". Tant de propos qui témoignent le mécontentement des acteurs politiques et socio-économiques des Comores. Certains dirigeants politiques vont jusqu’à dire que la hausse du prix des carburants est une "punition au peuple".
La population craint une flambée des prix de la vie quotidienne dont celui du transport et du pain entre autres après ceux des carburants.
