Un mandat d’arrêt international a été lancé par la justice comorienne contre Djaffar Said Ahmed Hassane. Image d’illustration corrigée.
ERRATUM : Cet article a été publié une première fois avec une photo qui n’est pas celle de Djaffar Said Ahmed Hassane.
Une source judiciaire a attesté, lundi, qu’un mandat d’arrêt international a été émis contre Djaffar Said Ahmed Hassane. Cet ancien vice-président des Comores a contesté la réforme constitutionnelle pronée par le chef de l’Etat Azali Assoumani.
Djaffar Ahmed a ouvertement critiqué ladite réforme comme "illégale" et "anticonstitutionnelle". Une réforme de la constitution qui a été majoritairement approuvée par les Comoriens à l’issue du référendum du 30 juillet. Désormais, l’actuel président comorien a l’autorisation de prétendre à deux mandats de cinq ans successifs.
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Une note du ministère des Affaires étrangères a, par ailleurs, indiqué que "les passeports diplomatiques délivrés en faveur de Djaffar Ahmed Said Hassane en qualité de vice-président (...) ont été annulés". L’ensemble des missions diplomatiques et consulaires ont été informées de cette nouvelle disposition.
Pour rappel, Djaffar Said Ahmed Hassane a quitté les Comores jeudi dernier, pour un voyage à l’étranger. Etant donné que la police n’a pas été informée de ce voyage de l’ex-vice-président, son épouse a alors été placée en garde à vue durant près de 24h.
Source : bfmtv.com
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