Trois milliards de francs comoriens ou l’équivalent de six millions d’euros, c’est le montant d’une subvention allouée par l’Union européenne pour appuyer la formation technique et professionnelle aux Comores.
Le Projet d’appui à la
formation technique et professionnelle (Paftp), entièrement financé par l’UE, s’étale sur cinq ans dans le but d’assurer l’insertion professionnelle des jeunes de l’archipel. L’un des programmes phares prévoit la mise en place d’un système de formation professionnelle opérationnelle, selon
Alwatwan.
La première réunion du comité de pilotage du Paftp s’est déroulée en début de semaine à Moroni en présence des représentants de l’Union européenne, du ministère comorien de l’Education nationale, et d’autres personnalités issues des trois îles autonomes. Les principaux acteurs du projet ont eu l’occasion de « se voir pour régler les modalités afin de mener à bien le projet », explique Toulaibi M’sa Said, secrétaire général du ministère de l’Emploi.
D’un coût global de trois milliards de francs comoriens ou l’équivalent de plus de six millions d’euros, le Paftp a été mis sur pied depuis le mois d’août 2011 afin d’appuyer la formation technique et professionnelle aux Comores.
D’après Alwatwan, « six résultats sont attendus à l’issue de ce projet : élaboration et mise en application d’un cadre légal, législatif et réglementaire pour le management et le financement de la formation professionnelle ; fonctionnement du système de formation et mise à la disposition du public d’informations relatives au marché de l’emploi mais aussi des possibilités de formations qui lui sont offertes ; disposition et usage des fonds pour subventionner et développer des projets de formations et d’insertion professionnelle ».
Sont également prévus, entre autres, le renforcement des capacités de management et d’ingénierie des organisations professionnelles- des collectivités locales et des ministères concernés- la réhabilitation, la mise à disposition des équipements et la mise en œuvre opérationnelle des établissements publics de formation professionnelle et des centres d’apprentissage non formels ; et enfin, l’appui à l’alphabétisation fonctionnelle, détaille encore le quotidien d’Etat.