Le Club de Paris a annulé une grande partie de la dette des Comores. Le montant de l’ardoise effacée s’élève à 6,1 millions d’euros.
Les Etats membres du Club de Paris se sont mis d’accord pour alléger la dette des Comores. Cela a été décidé puisque l’archipel a atteint en décembre le « point d’achèvement » de « l’initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (l’Ippte, ndlr) ». Cette initiative, lancée par les institutions financières internationales, prévoit une annulation substantielle de la dette en échange de la mise en place de réformes par les gouvernements.
« Les représentants des pays créanciers du Club de Paris et de l’Union des Comores se sont réunis le 28 février 2013 et ont convenu d’une annulation de dette », annonce dans un communiqué le Club de Paris, qui regroupe dix-neuf des principaux pays créanciers du monde.
« Les créanciers du Club de Paris réaliseront une annulation totale de 8,06 millions de dollars (environ 6,1 millions d’euros, ndlr) », poursuit le Club, qui évoque un « effort » matérialisant « une annulation en valeur actuelle nette de 85,5% du stock de dette à la date d’entrée de l’Union des Comores dans l’initiative ».
Selon le communiqué, la dette extérieure publique des Comores à l’égard des Etats membres du Club de Paris s’élevait fin 2012 à 12,5 millions de dollars (9,5 millions d’euros). Après cet effacement, l’ardoise des Comores est aujourd’hui portée à 4,4 millions de dollars (3,3 millions d’euros). Pour rappel, la dette extérieure publique totale était de 274,9 millions de dollars (211 millions d’euros) fin 2011.