La Cour constitutionnelle comorienne a statué mardi dernier sur la recevabilité de la candidature d’Ahmed Abdallah Sambi à la présidentielle de 2016.
La Cour constitutionnelle comorienne considère la requête de l’opposition en interprétation de l’article 13 comme "prématurée", rapporte le site alwatwan.net. Le 12 octobre, elle avait été saisie d’une requête non datée. Les requérants, dont le vice-président Fouad Mohadji et des élus proches du parti Juwa avaient demandé aux juges constitutionnels de faire l’interprétation de la loi fixant les conditions d’éligibilité du président comorien.
Le recours affirme que la primaire à l’élection présidentielle aux Comores est ouverte à tout Comorien qui remplit les conditions d’éligibilité sans discrimination d’origine insulaire.
Selon la Cour constitutionnelle comorienne, la candidature de l’ancien président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est recevable du moment qu’elle remplit les conditions d’éligibilités.
La Cour constitutionnelle comorienne juge dans son arrêt "prématurée" la requête de l’opposition, étant donné que ni le décret de convocation du corps électoral pour l’élection du président, ni la liste provisoire des candidats à cette élection ne sont pas encore publiés.
Les partis Pec, Pasoco, Juwa, Zam-Zam et Ridja ont tenu, hier, une conférence de presse conjointe après la publication de l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Fahmi Said Ibrahim regrette que la Cour se soit dite être "incompétente". Pour le leader du Pec, elle aurait dû donner un avis "pour apaiser et aller dans le sens de la consolidation de l’unité nationale".