Réunie à Moroni depuis samedi, la confédération internationale des sages-femmes a ouvert un atelier de formation des sages-femmes des pays d’Afrique francophone.
La confédération était réunie depuis samedi et pendant quatre jours, rapporte aujourd’hui le site lagazettedescomores.com. Des millions de femmes et de nouveau-nés décèdent chaque année en raison de complications au cours de la grossesse, de l’accouchement et de la période postnatale.
Fouad Mohadji, le vice-président comorien en charge de la Santé a déclaré dans son discours d’ouverture de l’atelier que « le Rapport 2014 sur l’état de la pratique de sage-femme dans le monde a révélé que 87% des décès maternels et néonatals pourraient être évités si les services de sages-femmes sont disponibles, accessibles, acceptables et de qualité ».
La réunion a rassemblé des membres des associations des sages-femmes des pays d’Afrique francophone tels que Djibouti, Tunisie, Cameroun ou Madagascar. Elle était axée sur les objectifs « éduquer, régulariser et associer les sages-femmes » et devait également permettre de donner un nouvel élan aux stratégies nationales sur la santé de la mère et de l’enfant.
Les 73 pays concernés par le rapport concentrent à eux seuls 92% des décès maternels et infantiles. Ils ont comme dénominateur commun l’insuffisance d’agents de santé. France Day Stirk, présidente de l’ICM, précise que « plus de 70 pays sont affectés par une insuffisance des sages-femmes, infirmières et médecins. Nous devons nous tendre vers un renforcement des capacités pour améliorer cet effectif afin que nous puissions parvenir à nos objectifs ».