Sommet de la Coi : Ballet diplomatique à Moroni

Le sommet de la Coi a débuté par l’accueil des délégations des pays membres à l’aéroport Prince Said Ibrahim par le chef de la diplomatie comorienne, rapporte le site alwatwan.net aujourd’hui. Le ministre des Affaires étrangères mauricien, Arvin Boolell, a donné le ton à sa descente d’avion en déclarant : « C’est un sommet qui nous donne l’occasion de réfléchir davantage sur les difficultés et les mérites des petits Etats insulaires en développement, puis surtout cet espace politique et économique, avec la superficie étendue de notre zone exclusive économique et troisièmement la spécificité Indianocéanie ». Arvin Boolell prône également le soutien et le respect mutuel entre les pays membres.

A propos du soutien des pays de la Coi à la candidature de Jean Claude de l’Estrac à la francophonie, le ministre mauricien a assuré que son pays, mène une campagne active dans ce sens.

Claudine Ledoux, l’ambassadrice de France dans la région, dépêchée par le Quai d’Orsay, a déclaré à propos du bilan de l’organisation régionale que c’est un bilan «  très positif pour les 30 ans de la Coi qui a fait un merveilleux travail dans la région  », mais qu’il reste « beaucoup à faire notamment les projets qui nous rassemblent avec les Comores, Madagascar, Maurice et les Seychelles  ». Interrogée sur le changement de nom de l’organisation, elle a affirmé que son pays y adhère, comme la majorité des pays de la Coi.

L’ambassadeur de l’Union européenne, Guy Samzun a évoqué les options qui ont été proposées pour l’innovation du financement de la Coi : « Il va falloir que les chefs d’Etat et le conseil des ministres se positionne pour voir quelle formule adopter, parce qu’effectivement il y a un vrai problème de financement et de fonctionnement de la Coi  ». Arisoa Lala Razafitrimo, la ministre des Affaires étrangères malgaches rejoint l’Ambassadeur Samzun sur ce point.