Alors que les lycéens comoriens planchent sur les épreuves du Bac, leurs camarades mauriciens ont déjà les résultats. A Madagascar, les derniers préparatifs se mettent en place, à un mois de l’examen.
La saison des examens bat son plein aux Comores, où la session du
baccalauréat 2013 a démarré le samedi 29 juin avec l’épreuve de philosophie, comme chaque année. Rien que sur la Grande-Comore, au total 7 646 candidats, toutes séries confondues, se sont inscrits dans 27 sous-centres repartis à travers l’île.
Cette année, de nouvelles mesures ont été prises afin de limiter les risques de triche. Parmi elles, on peut citer notamment le renforcement des effectifs des surveillants déployés dans les salles d’examens. « Nous avons affiné la sécurisation et augmenté le nombre d’agents de sécurité à 154 au lieu des 81 habituels », déclare dans les colonnes du quotidien Alwatwan le directeur de l’Office des examens et concours de Ngazidja, Saïd Athoumani Abdillah.
Au premier jour du Bac, aucun incident majeur n’a été signalé sur l’archipel et à entendre certains candidats, l’épreuve de philosophie du samedi a été « abordable ». « Le sujet que nous avons eu à traiter n’était pas difficile, c’est un sujet que nous avons vu en cours. Et nous sommes heureux du fait que cette année, il n y’a pas eu d’interruption des cours, et les programmes ont été vus au complet. Ainsi, je n’ai pas eu peur », a confié Mohamed Soibahoudine Daoud, candidat de la série A4, qui avait encore devant lui trois jours d’examen.
Alors que les lycéens comoriens planchent sur les épreuves du Bac, leurs camarades mauriciens ont poussé un ouf de soulagement puisque les résultats sont déjà connus. Depuis jeudi dernier, ils sont nombreux à fêter leur réussite, rapporte le journal Le Mauricien, qui dresse les portraits croisés de trois majors de la promotion 2013 du Lycée Labourdonnais dans la filière scientifique, à savoir Sona Bhumma, Estelle Henry et Céline Leung Kune Chong.
A Madagascar, par contre, le Baccalauréat est encore au stade de préparation. Pour parer à toute éventualité pouvant perturber les épreuves, les forces de l’ordre auront un rôle à jouer cette année. Ainsi, l’armée, la police et la gendarmerie vont quadriller les centres d’examen répertoriés à travers l’île afin d’assurer le bon déroulement des épreuves.
Le pays est en pleine crise politique, raison pour laquelle le ministère de l’Education va mobiliser de grands moyens sécuritaires tant pour le Bac que pour les deux autres examens scolaires comme le CEPE (Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires) et le BEPC (Brevet d’études du premier cycle du second degré).
"Les forces de l’ordre, notamment, la police et les gendarmes, seront présentes chaque jour de session, dans chaque centre. Dans la capitale, une dizaine d’agents assureront la sécurité, et dans les centres en périphérie, ils seront quatre agents", explique un responsable du ministère, précisant que les policiers, gendarmes et militaires circuleront en uniforme et en tenue civile.
A noter que le CEPE aura lieu le 16 juillet, soit près d’un mois avant le Baccalauréat général, dont le début des épreuves est fixé au 12 août et au 19 août pour le Baccalauréat Technique.