Ce serait un simple civil qui a permis la libération du couple franco-mauricien Benoît et Maureen Ng Fuk Chong. Il s’agit du patron d’Avitech, la filiale malgache du groupe agroalimentaire FAIL, la société qui emploie l’ex-otage mauricien comme directeur des opérations. Cet homme est allé récupérer les deux personnes kidnappées des mains de leurs ravisseurs.
Benoît et Maureen Ng Fuk Chong ont désormais leur héro, en la personne de Clifford de Roquefeuil Noël. En effet, le directeur général d’Avitech s’est impliqué directement dans les négociations ayant permis
la libération du couple franco-mauricien.
Accompagné de l’ambassadeur de Maurice à Madagascar, il s’est rendu personnellement sur le lieu de rendez-vous indiqué par les ravisseurs pour l’échange des otages contre rançon.
"Le ou les ravisseurs n’avaient autorisé Benoît Ng à communiquer qu’avec Clifford de Roquefeuil Noël (son patron, ndlr). Nous pouvons confirmer qu’il y a eu des contacts téléphoniques réguliers entre les deux personnes pendant les négociations", affirme une source du quotidien Midi Madagasikara.
"Des négociations ont été entamées dans l’après-midi du mardi 8 mai et ce n’est que quatre heures plus tard que Benoît et Maureen Ng Fuk Chong ont été livrés, avec leur Ford Ranger, près d’Ambatobe. Ce, sans qu’aucune plainte n’ait été déposée auprès de la police malgache", relate de son côté L’Express.
Au terme de près de quatre heures d’échanges avec les kidnappeurs, le DG d’Avitech Madagascar a obtenu satisfaction. "Le couple Ng Fuk Chong a été récupéré sain et sauf des mains des ravisseurs", souligne Midi Madagasikara.
L’opération s’est déroulée dans le quartier d’Ambatobe avec une couverture militaire discrète assurée par un colonel français détaché à l’ambassade de France à Antananarivo, précise le journal. Aucune arrestation n’a été annoncée, et les ravisseurs seraient repartis avec une rançon de 20 000 euros, au lieu de 100 000 réclamée au départ.
A l’heure actuelle, la police malgache poursuit son enquête en vue de remonter la piste des bandits.
Source : Midi Madagasikara, L’Express, Le Mauricien