La surveillance épidémiologique dans la zone Océan Indien sera renforcée. Dans ce sens, un atelier préparatoire de trois semaines est organisé au sein de l’Institut de la Santé de Maurice auquel des professionnels sanitaires et des stagiaires épidémiologistes de la Commission de l’Océan Indien (COI) participent. Ils étofferont l’équipe d’experts régionaux en matière de surveillance et d’investigation des épidémies.
Dans le cadre du renforcement de la surveillance épidémiologique dans l’Océan Indien, la COI renforce son pool d’experts régionaux. Il s’agit de la première étape d’une formation organisée sur 2 ans. Six stagiaires épidémiologistes participent à un atelier préparatoire à l’île Maurice, qui se termine ce jour, avant de suivre une formation approfondie, spécifique à la conduite d’épidémiologie d’intervention et d’évaluation des risques. Ils rejoindront le pool d’experts régionaux pour aider les Etats membres de la COI et réduire les impacts des épidémies sur la population.
La Réunion, Maurice, Madagascar, Comores et Seychelles participent conjointement à ce projet de surveillance épidémiologique et gestion des alertes de l’Océan Indien (RSIE-Réseau SEGA). La formation permettra de créer un pool professionnel pratiquant les mêmes méthodes scientifiques. Cette pratique vise à faciliter les éventuelles coordinations des responsables sanitaires en cas de crise épidémique dans la zone Océan Indien, rapporte Midi Madagasikara.
Notons que la formation suit les modèles internationaux tels le programme « Epidemiology Intelligence Service » des « Centers for Disease Control and Prevention » aux Etats Unis, le programme « European Programme for Intervention Epidemiology Training » de l’Union Européenne.
Rappelons que le renforcement de la surveillance épidémiologique dans la région Océan Indien a été adopté le Conseil du COI en mars 2006. Période à laquelle, le chikungunya et la grippe aviaire ont frappé les pays membres. Ce programme de surveillance a été mis sur pied avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Celle-ci a en fait adopté un nouveau règlement Sanitaire International relatif aux urgences de la Santé Publique. C’est ainsi qu’un groupe de travail prend soin d’un projet de renforcement de moyens de surveillance de maladies transmissibles et de mise en réseau régional.