Maurice se dotera prochainement d’un radar pour obtenir des informations fiables et en temps réel concernant les menaces de précipitations.
Après les inondations meurtrières du 30 mars, consécutives à des pluies torrentielles, le gouvernement mauricien estime que l’heure est venue pour l’ile de se doter enfin d’un système météorologique plus fiable.
Le plus pointu connu jusqu’ici reste le radar Doppler qui, « par les gouttes d’eau, permettent de localiser les zones de précipitations et d’en évaluer leur intensité », d’après les explications fournies par Météo France pour Le Mauricien.
Ce type de radar fournit également aux prévisionnistes des traceurs naturels (turbulences, précipitations) pour « restituer le champ du vent et détecter des noyaux très localisés de précipitations intenses qui peuvent se situer entre les stations pluviométriques ».
Dix jours avant le drame à Port-Louis, un autre quotidien de l’île avait révélé que la station météorologique de Vacoas fonctionne sans radar depuis un certain temps. A l’époque, le directeur général du centre, Balraj Dunputh avait indiqué que son service avait déjà formulé des demandes auprès des autorités mauriciennes pour la mise à jour des équipements à Vacoas, notamment pour l’acquisition de matériels plus pointus.
Au lendemain de cette tragédie qui a
coûté la vie à 11 personnes, Navin Ramgoolam a assuré que l’île sera bientôt dotée d’un radar évalué à Rs 345 millions, soit quelque 8.8 millions d’euros. Le premier ministre mauricien avait aussi parlé d’une future collaboration avec
les Singapouriens et la signature très prochaine d’un accord bilatéral avec «
un pays ami ».
Le Mauricien ajoute que la mise en place d’un tel système nécessite également la construction d’un nouveau bâtiment qui, lui aussi, coûtera assez cher.