2800 comprimés de Subutex, un substitut à l’héroine, ont été saisis jeudi dernier dans les bagages d’un français à l’aéroport de Plaisance à Maurice. Les douaniers ont fait cette belle prise, alors même que le français s’était engagé dans la file des passagers ayant quelque chose à déclarer. L’ouvrier agricole de Bobigny est reparti de l’aéroport sous la garde de la brigade anti-drogues.
Un français âgé de 45 ans, débarquant à l’aéroport de Plaisance jeudi, a été arrêté en possession de 2800 comprimés de Subutex. Un chargement illégal de ce substitut à l’héroine estimé à la somme rondelette de Rs 2,8 millions (Roupies mauriciennes), soit 682 949 euros, révèle aujourd’hui le site d’informations l’Express.mu.
Originaire de Bobigny en région parisienne, le Français, un ouvrier agricole, s’est lui-même engagé dans la queue des passagers ayant une marchandise à déclarer aux douanes. Se jetant littéralement dans la gueule du loup, Thomas Carlo Pedrosa a dit aux douaniers qu’il n’avait finalement rien à déclarer. Mais les agents ont tout de même procédé à un contrôle aux rayons X, qui a révélé l’existence de 2800 comprimés de Subutex dans ses valises. L’homme avait pris la peine de soigneusement envelopper les plaquettes de Subutex dans du papier aluminium, puis les avaient collé avec des bandes adhésives dans 4 colis distincts.
Arrêté par la brigade anti-drogues de l’aéroport, le Français est parti de l’aéroport à bord d’une voiture de police. Les forces de l’ordre l’ont directement amené à son hôtel de Quatre-Bornes où il devait séjourner. L’objectif était d’intercepter les contacts du français au moment supposé de la livraison afin de remonter le réseau. Mais, les trafiquants ne se sont pas présentés au rendez-vous prévu.
Thomas Carlo Pedrosa devrait être inculpé pour trafic de drogues avant d’être interrogé plus longuement. Les enquêteurs vont notamment chercher à obtenir des informations sur les réseaux mauriciens installés en région parisienne, qui organisent des transactions de subutex avec l’île soeur. Ce médicament, utilisé comme substitut de l’héroine, inonde le marché local, très prisé des toxicomanes.