Un professeur de musique au collège Hamilton à Mahébourg à Maurice, a été accusé d’avoir abusé sexuellement l’une de ses élèves âgée de 11 ans. Arrêté dimanche, il a été jugé lundi 27 mai.
Le professeur de musique, âgé de 38 ans, a été inculpé provisoirement d’abus sexuels sur mineur à l’issue de sa première comparution ce lundi 27 mai. Il a été maintenu en cellule policière, la justice mauricienne ayant refusé sa demande de remise en liberté conditionnelle.
Le suspect est accusé d’avoir abusé sexuellement deux autres fillettes dans un bungalow à Blue-Bay. « Cette fille (âgée de 11 ans) est la plus jeune » des trois victimes, précise L’Express de Maurice.
Selon Defimedia, les faits ont été révélés au grand jour suite à un clip vidéo posté sur Internet. Le film montre la sordide scène qui s’est déroulée « dans le courant de ce mois-ci », selon les témoignages de la présumée victime.
L’agresseur présumé aurait lui-même invité ses proies à le suivre dans un bungalow. Selon les dires de l’enfant de 11 ans, « c’est une de leur amie, âgée (…) de 17 ans qui les aurait poussées à accepter cette invitation ». Et ce serait toujours la collégienne qui tenait la caméra, pendant que le trentenaire s’adonnait à ses pulsions.
Le clip, d’une durée de 30 secondes, a été diffusé sur la toile. C’est ainsi que la direction de l’établissement a été informée de l’affaire. L’enseignant a ensuite été arrêté, ce dimanche 26 mai, suite à une plainte déposée par l’élève de 11 ans au poste de police de Blue-Bay.
Avant l’arrestation de son professeur de musique, la plaignante a été convoquée par le directeur du collège Hamilton, Premanath Jootun, pour éclaircir les circonstances exactes de cette affaire de mœurs. « Elle a divulgué son association avec d’autres élèves. J’ai, par la suite, réuni les trois élèves. Elles ont admis qu’elles voyageaient dans la voiture de Mons X. J’ai approfondi mon enquête et les trois ont avoué qu’elles se sont rendues apparemment dans un bungalow avec le monsieur en question il y a un mois », relate-il, exigeant des sanctions exemplaires à l’encontre de l’accusé, si les allégations des fillettes se révèlent être fondées.