Les relations entre le Mouvement socialiste militant (MSM) et l’Alliance de l’Avenir ont pris un sérieux coup après les démissions en bloc de six ministres MSM le mardi 28 juillet 2011. Le premier ministre Navin Ramgoolam semble disposé à recoller les morceaux mais à une condition : le MSM n’aura pas droit aux ministères-clés, et son président Pravind Jugnauth doit renoncer à un portefeuille ministériel. " La messe est dite "…, le chef de gouvernement " ne fera pas de concessions ", selon L’Express de Maurice.
Le divorce n’est pas encore consommé mais les relations entre le Mouvement socialiste militant (MSM) et l’Alliance de l’Avenir ne sont plus au beau fixe.
Mardi soir, lors d’un tête-à-tête avec Pravind Jugnauth, Navin Ramgoolam se serait montré intransigeant. Il aurait imposé deux conditions au leader du MSM. La première : le MSM doit renoncer aux ministères des Finances et de la Santé, et éventuellement celui du Tourisme. Des ministères qui étaient jusque-là dirigés par des membres du MSM. La deuxième condition : Pravind Jugnauth doit ravaler ses ambitions ministérielles. " Le leader du Mouvement socialiste militant (MSM) se retrouve face à un dilemme que lui impose le Premier ministre. Soit il accepte des conditions qui réduiraient le poids de son parti au sein du gouvernement, soit il rejoint les bancs de l’opposition ", commente L’Express de Maurice dans son édition de ce mercredi 3 août 2011. A ce rythme, l’avenir du MSM au sein de l’alliance gouvernementale est incertain. " Il existe désormais un fossé ", selon le quotidien mauricien.