L’île Maurice est tristement et mondialement célèbre comme étant le 2ème plus grand exportateur de primates destinés aux expériences de vivisection à Porto Rio. Se classant juste derrière la Chine, Maurice officie donc en tant que principal fournisseur, voire partenaire-clé du très controversé projet d’élevage de grande ampleur de macaques à Porto Rico destinés à alimenter des laboratoires américains.
L’espèce la plus prisée ou la plus exploitée dans ce type d’élevage intensif c’est le Macaca fascicularis.
Il s’agit d’un macaque originaire d’Asie du Sud-Est. Cette espèce vit essentiellement dans cette région du globe dont les îles de l’Archipel Malais de Sumatra, Java et Bornéo, les îles des Philippines, et les îles Nicobar.
Puis, elle a été introduite dans d’autres régions dont Hong-Kong, la Nouvelle-Guinée occidentale, Anguar et l’île Maurice où elle est arrivée entre le XVIe et le XVIIe siècle, époque à laquelle ils ont probablement été introduits à partir de la péninsule indonésienne par les marins hollandais.
Actuellement, entre 30 000 et 40 000 individus peuplent les forêts de l’île Maurice. En 1994, sous la pression des défenseurs des animaux, l’île Maurice avait suspendu ses livraisons de singes aux laboratoires britanniques. Mais depuis, elles ont repris de plus belle.
D’où, tout récemment, l’Ara (Animal rights of Africa) qui tire la sonnette d’alarme. “L’île Maurice fournit des macaques à Huntingdon Life Sciences, Covance, Charles Rivers Laboratories (CRL) et à de nombreuses autres grandes entreprises de vivisection dans le monde entier.
Pour rappel, CRL est le plus important fournisseur d’animaux de laboratoires. Quelque 10 000 singes macaques ont été exportés en 2006 vers les États-Unis, le Royaume-Uni et le Japon pour être utilisés dans la recherche médicale. La capture, l’élevage et l’exportation de singes a rapporté plus de 20 millions de dollars à l’île Maurice en 2006 selon le ministre de l’agro-industrie du pays, Arvin Boolell et près de 6,8 millions de dollars ont été faits par le commerce entre Janvier et Mai 2007.”
Deux sociétés sont impliquées dans le commerce des primates à l’île Maurice,à savoir, Noveprim/CRP et Bioculture.
Et à ce jour, Maurice exporte, en moyenne dix milles singes par an. Ce qui génère des revenus estimés à plus de Rs 1 milliard annuellement.