Au premier trimestre 2012, 44 000 personnes sont au chômage sur une population active de 579 000, ce qui représente 7,6% contre 8,3% l’année dernière sur la même période.
Le taux de chômage à Maurice est estimé à 7,6% pour le premier trimestre de 2012, contre 8,3% l’an passé sur la même période. Le chiffre était de 7,5% pour le quatrième trimestre 2011. Selon les chiffres publiés cette semaine par Statistics Mauritius, entre janvier et mars 2012, 44 000 personnes sont en situation d’inactivité forcée dans l’île voisine. 57% d’entre elles sont des femmes (25.100) et les 43% des hommes (18.900).
Ce bureau central des statistiques de l’Etat mauricien révèle également un nombre plus élevé de chômage chez les moins de 25 ans. Ils représentent en effet 40% (17.500) des chômeurs à Maurice. Selon le quotidien en ligne lexpress.mu, cette situation est observée à chaque début d’année. Elle s’explique notamment par le nombre croissant des jeunes de plus de 16 ans qui font le choix d’arrêter leurs études et de se lancer à la recherche d’un emploi.
Les chiffres de Statistics Mauritius confirment d’ailleurs cette tendance. Selon eux, 34% des chômeurs étaient à la recherche d’un premier emploi entre janvier et mars 2012 contre 23% ayant frappé à la porte des entreprises depuis plus d’un an, sans toutefois parvenir à décrocher un quelconque poste.
Un parcours scolaire peu suffisant vient souvent confronter les jeunes à la dure réalité du monde du travail. Les exigences sont de plus en plus importantes alors que le nombre des personnes peu qualifiées qui débarquent sur le marché du travail ne cesse de s’accroître. 8 300, soit 19% d’entre elles ne possèdent même pas malheureusement un certificat de fins d’études primaires ou une qualification équivalente. De surcroît, 17 400, soit 40% autres, ne sont pas parvenus à finir les études secondaires.
Le rapport révèle par ailleurs que près de 50 % des chômeurs à Maurice sont célibataires. Le phénomène est plus observé chez les hommes, avec 7 chômeurs célibataires sur 10 tandis que 64% des femmes sans-emploi ont déjà vécu en couple.