La 17ème session de la commission thonière de l’Océan Indien se déroule à partir de ce mardi jusqu’à vendredi à l’île Maurice. A l’ordre du jour, la gestion des espèces de thons et de requins.
Le ministre de la Pêche Nicolas Von Mally a procédé dans la matinée de ce mardi à l’ouverture de la 17ème session de la commission thonière de l’Océan Indien qui durera 4 jours. Daroomalingum Mauree, directeur des Pêcheries au ministère de la Pêche sera le Président de cette séance, aux côtés d’Anna Willock (Australie) et Shingo Ota (Japon).
Parmi les points cruciaux de cette réunion, la gestion des espèces de thons et de requins. Les militants du mouvement international Greenpeace ont été invités à s’exprimer sur le sujet devant la Commission. Pas plus tard qu’hier, ceux-ci se sont manifestés au large de Grand-Baie pour dénoncer les abus d’exploitation des ressources marines dans l’Océan Indien.
Participeront également à cette réunion tous les membres de la Commission thonière parmi lesquels, les pays de la Commission de l’Océan Indien et les Etats riverains de l’Océan Indien. Il y aura aussi les Etats pêcheurs de la zone, entre autres l’Espagne et la France mais également La Grande-Bretagne. Sur ce fait, les prises de positions britanniques en rapport avec la pêche dans l’Océan Indien, en particulier dans la région des Chagos, inquiètent particulièrement les membres de la délégation mauricienne, qui restent fermes sur la souveraineté mauricienne dans cette région très convoitée par les Britanniques.
A l’ordre du jour de cette 17ème session, on parlera également des éléments scientifiques et techniques sur les espèces de thons et de requins. Parmi ceux-ci, les nouvelles procédures sur les Fish Aggregating devices (FADs) envisagées par Maurice, une technique utilisée par Maurice pour les pêches en haute mer. Ce point suscite l’attention de la France qui prohibe la technique sur ses eaux territoriales mais aussi celles de l’Union Européenne. Cette dernière envisage en outre, de faire une déclaration sur la piraterie de la région de l’Ouest de l’Océan Indien durant la session plénière.
Enfin, on notera d’autres sujets récurrents comme la rétrospective des activités de la Commission de l’an passé, le renforcement et l’amélioration des mesures en rapport avec l’élimination des pêches illégales non- réglementées et non-répertoriées et d’autres mesures pour la durabilité des ressources de pêche.
L’observation de tous ces points est primordiale pour améliorer la collaboration entre les membres de la Commission dans l’objectif d’une gestion appropriée, d’une conservation et d’une utilisation optimale des stocks, contrôlés par des accords internationaux, et d’un développement durable des pêcheries dans ces ressources disponibles.