John McAreavey, le veuf de Michaela Harte, est attendu à Maurice ce vendredi 18 mai dans le cadre du procès aux assises du meurtre de son épouse. Le footballeur irlandais qui comparaîtra comme témoin à l’audience du 22 mai sera placé sous protection policière dès sa descente d’avion.
C’est un retour douloureux pour John McAreavey, l’époux de la touriste irlandaise assassinée à Maurice l’an dernier alors que le couple était en voyage de noces. Il est attendu à Port-Louis ce vendredi 18 mai à 10 heures pour assister au procès des présumés meurtriers de sa femme. L’homme devrait comparaître en sa qualité de témoin à l’audience publique prévue le 22 mai devant la Cour d’assises mauricienne.
Par mesure de sécurité, la star du football irlandais sera placée sous protection policière rapprochée dès sa descente d’avion, rapporte L’Express.mu. Le veuf de Michaela Harte « sera pris en charge par une équipe de policiers triés sur le volet ».
Il y a dix-sept mois, John McAreavey, fraîchement marié avec Michaela Harte, débarquait à Maurice pour leur lune de miel, qui a viré au cauchemar. Son épouse a été retrouvée morte étranglée dans leur chambre d’hôtel à Grand-Gaube.
Deux employés de l’hôtel Legends ont été interpellés pour le meurtre de la touriste irlandaise commis le 10 janvier 2011.
Le valet de chambre Avinash Treebhowon était passé aux aveux lors de son interrogatoire, avant de se rétracter. Son supérieur Sandip Moneea a également été mis en cause pour avoir eu en sa possession la clé magnétique de la chambre de la victime. Selon les enquêteurs de la Major Crimes Investigation Team (MCIT), le vol serait le mobile du meurtre.
Les deux principaux suspects continuent de nier le crime, d’autant qu’aucune preuve de leur culpabilité n’a pu être établie.
Pour son séjour à Maurice, l’hôtel Legends - aujourd’hui rebaptisé Lux* Grand-Gaube - aurait proposé à John McAreavey de l’héberger de nouveau, dans le but de redorer sa triste réputation. Une offre que ce dernier a préféré décliner tout naturellement. « Il va loger dans une maison de retraite appartenant à l’Eglise catholique mauricienne dans le Nord de l’île », indique l’Express.mu. Les policiers en charge de sa protection ont également reçu l’ordre d’empêcher la presse de le perturber.
Source : L’Express.mu