Depuis 2005, l’héroïne et le hachisch arrivent en tête des drogues saisies par les douanes mauriciennes dans la zone portuaire, devant le Subutex ou le cannabis. Les quantités d’héroïne et de haschisch interceptées par les autorités représentent à elles seules une valeur financière de Rs 82 millions (Roupies mauriciennes), soit un peu plus de 2 millions d’euros, selon une information de l’Express.mu.
Le vice premier ministre mauricien, Rashid Beebeejaun, a donné de nombreuses indications sur le trafic de drogue à Maurice lors d’une récente séance de questions au parlement. Entre le début de l’année 2005 et le 19 mai 2011, les douaniers Mauriciens ont saisi pour Rs 87, 022, 966 de drogues. Parmi les produits illicites récupérés, l’héroïne et le hachisch restent les plus importants, loin devant le Subutex ou le cannabis, et représentent Rs 82 millions de la valeur marchande de la totalité des drogues saisies, rapporte l’Express.mu.
Ses saisies ont donné lieu à l’arrestation de 28 trafiquants de drogues et la condamnation de 7 d’entre eux. Les autres personnes impliquées dans ces trafics font encore l’objet d’une enquête de la brigade anti-drogue, sont en attente de jugement, ou attendent que le Directeur des Poursuites Publiques (DPP) statue sur leur cas. Le premier ministre a également évoqué les différents dispositifs mis en place pour lutter contre ce problème de trafic de drogues dans l’enceinte portuaire.
Système de vidéo-surveillance pour contrôler les déplacements, chiens renifleurs déployés dans les zones de transit comme le port et l’aéroport, contrôles réguliers des bateaux en collaboration avec les garde-côtes et les services des douanes, l’arsenal de mesures mises en œuvre par les autorités mauriciennes est large. Tous les mouvements maritimes dans l’enceinte portuaire seront désormais enregistrés par un système de radar installé à Albion.
Le Mauritius Container Terminal et l’Aurélie Perrine Passenger Terminal ont également été équipés de scanners, contrôlant minutieusement tous les colis, bagages ou courriers suspects. La coordination entre les différents maillons de la lutte anti-drogue a été également améliorée en facilitant l’échange des informations.