Une flottille de Greenpeace, l’Esperanza, a effectué hier une démonstration de force au large de Maurice, pour protester contre « l’exploitation dangereuse » des ressources halieutiques dans l’Océan Indien.
Dimanche 5 mai, les pêcheurs traditionnels mauriciens, à bord d’une douzaine de pirogues, se sont associés aux actions de protestation de L’Esperanza.
La flottille de Greenpeace a investi les côtes mauriciennes, à la veille de l’ouverture d’une conférence de la Commission Thonière de l’océan Indien (CTOI), prévue ce lundi 6 mai.
Entamé au large de Pointe-aux-Piments, dimanche après-midi, 5 mai, le défilé nautique a pris fin dans le lagon de Grand-Baie, où se déroule actuellement la conférence de la Commission Thonière de l’océan Indien.
« Nous demandons à la Commission thonière de l’Océan Indien de faire stopper dans l’océan Indien certaines techniques de pêche industrielle destructives », explique à l’Express de Maurice Aaron Gray-Block, un porte-parole du mouvement écologique.
Pour Greenpeace, ce sont les pêcheurs artisanaux qui sont les premières victimes de cette « exploitation dangereuse » des ressources dans la région Océan Indien. Les prises de pêche ont diminué considérablement, notamment à cause de la présence des gros navires thoniers.
Après une démonstration de force au large de Maurice,
L’Esperanza mettra le cap
vers
La Réunion pour une escale de deux jours au Port.
Durant sa mission dans l’Océan Indien, Greenpeace lance un appel afin de « faire une évaluation des ressources de la région, de réduire le nombre de navires qui pêchent dans la zone et de faire interdire les techniques de pêche industrielle destructives ».