Une alerte à la bombe a été déclenchée mercredi à midi à la cour suprême de Maurice, suite à un appel téléphonique parvenu à la police. Les audiences ont été momentanément interrompues, et une partie du personnel a été évacuée. Les démineurs sont vite intervenus sur place, mais ils n’ont rien relevé de suspect. Encore une fois, il s’agissait de l’œuvre d’un plaisantin, écrit l’Express de Maurice qui rappelle que c’est la troisième fois qu’une fausse alerte à la bombe a été enregistrée dans une cour de justice mauricienne.
Mercredi 18 janvier vers midi, les Casernes centrales ont reçu un appel d’un inconnu qui prétendait avoir placé une bombe dans l’enceinte de la Cour suprême. Sitôt informée, la Bomb Disposal Unit de la SMF (Special Mobile Force) a pris au sérieux l’alerte qui s’est finalement révélée infondée.
D’après les informations de l’Express de Maurice, les démineurs ont fait évacuer une partie du personnel, et les juges qui siégeaient à ce moment-là ont été forcés d’interrompre les audiences en attendant la sécurisation des lieux.
Après avoir délimité un périmètre de sécurité, les éléments de la Bomb Disposal Unit ont ratissé le bâtiment, à l’intérieur comme à l’extérieur, mais rien de suspect n’a été découvert.
L’alerte a finalement été levée une heure plus tard, et les travaux ont repris normalement. De source policière, il s’agissait encore une fois d’une blague de mauvais goût. Une enquête a été ouverte pour identifier l’auteur du coup de fil anonyme. L’on sait d’emblée que c’était une voix masculine au bout du fil.
C’est la troisième fois qu’un plaisantin a pris pour cible une cour de justice de Maurice. Et c’est la deuxième fois que la Cour suprême a fait l’objet d’une fausse alerte à la bombe. Le dernier incident remonte au 13 mai 2010, selon l’Express de Maurice. Un homme qui téléphonait d’une cabine téléphonique avait menacé de faire exploser une bombe, mais ce n’était qu’un canular.
A Maurice, la fausse alerte à la bombe est un délit passible d’une peine de 10 ans de prison ferme.