Sandip Moneea, le deuxième co-accusé du meurtre de Michaela Harte, réclame à l’Etat et à la police des dommages de Rs 80 millions, soit environ 1,9 millions d’euros.
Selon Defimedia, l’ancien employé de l’hôtel Legends estime que son arrestation et son incarcération dans le cadre de cette affaire sont « illégales et arbitraires ». Arrêté en janvier 2011, cet homme de 42 ans a été incarcéré pendant 18 mois, avant d’être blanchi par la Cour d’Assises de Maurice en juillet 2012.
Aujourd’hui, l’ex-prévenu réclame à l’Etat et à la police quelque Rs 80 millions, soit environ 1,9 millions d’euros, à titre de dommages et intérêts. Dans sa plainte, Sandip Moneea fustige « l’amateurisme » des enquêteurs, en charge de ce dossier. Il a visé en particulier « l’Etat, le Commissaire de Police, Dhun Iswur Rampersad, l’ex-patron de la MCIT, Yousouf Soopun, le chef inspecteur Luciano Gérard et l’inspecteur Ranjit Jokhoo », détaille Defimedia.
Avant
leur acquittement par la Cour d’Assises, Avinash Treebhoowon et Sandip Moneea étaient considérés comme les deux présumés meurtriers de Michaela Harte. Le 10 janvier 2011, cette dernière a été retrouvée morte étranglée dans sa chambre d’hôtel au Legends à Grand-Gaube, où les deux hommes travaillaient respectivement comme valet de chambre et superviseur. Ce drame, survenu en pleine lune de miel de la victime, demeure non-élucidé à ce jour.
Source : Defimedia.info