Au premier jour du procès du meurtre de Michaela Harte devant les Assises, les avocats de la défense ont attiré l’attention de la cour sur l’absence de preuves matérielles incriminant les deux principaux accusés, Avinash Treebhowon et Sandeep Mooneea.
L’ouverture du procès du meurtre de Michaela Harte devant la Cour d’assises de Port-Louis ce mardi 22 mai a été marquée par le dépôt d’une motion, à l’initiative des avocats de la défense qui dénoncent le manque de preuves incriminant les deux prévenus Avinash Treebhowon et de Sandeep Mooneea.
Les deux Mauriciens, qui contestent les accusations de meurtre portées contre eux, ont décidé de
plaider non coupables. «
Dieu est témoin. Je suis innocent dans cette affaire », a lancé devant la cour Sandeep Mooneea. Tandis que l’avocat d’Avinash Treebhowon, Me Sanjeev Teeluckdharry, a attiré l’attention du juge Pritiviraj Fekna sur le fait qu’il n’existe aucune preuve matérielle incriminant son client. Il faut rappeler que les analyses ADN réalisées juste après le drame se sont révélées infructueuses.
La partie civile, représentée par Me Mehdi Manrakhan, a de son côté mis en avant un argument selon lequel toutes les règles de procédures ont été respectées dans cette affaire. Le juge Pritiviraj Fekna qui préside l’audience devrait se prononcer lors de la reprise des auditions ce mercredi 23 mai.
L’époux de la victime, John McAreavey, a assisté au premier jour du procès, bien que son audition en tant que témoin soit programmée pour la semaine prochaine. « Il est arrivé au tribunal sous forte escorte policière », rapporte L’Express.mu, qui souligne la présence de nombreux journalistes internationaux et locaux sur place.
Les familles des accusés étaient également présentes lors de cette première audience en Cour d’assises. Profitant d’une forte couverture médiatique dont bénéficie ce procès, l’épouse de l’accusé Sandeep Mooneea, Rekha Mooneea n’a pas manqué de clamer l’innocence de son mari. « Mon mari est innocent ! Je l’ai dit et je le redis ! Où sont les preuves qui l’incriminent ? », s’interroge-t-elle.
Source : L’Express.mu