La police mauricienne met les bouchées doubles afin d’élucider le meurtre de l’Irlandaise Michaela Harte. Au moins 600 tests ADN seraient prévus dans le cadre de la nouvelle enquête menée par les Casernes Centrales, selon L’Express de Maurice.
La plus vaste opération de tests ADN de l’histoire de la police mauricienne serait actuellement en cours afin d’élucider le flou qui entoure le meurtre de la touriste irlandaise Michaela Harte.
Au moins 600 tests ADN seraient prévus dans le cadre de la deuxième enquête ouverte par les Casernes Centrales. Un travail confié à une nouvelle équipe d’enquêteurs qui a été chargée de reprendre le dossier à zéro, selon L’Express de Maurice.
Le retour à la case départ s’est avéré nécessaire après l’acquittement par la Cour d’Assises des deux principaux suspects, Avinash Treebhoowoon et Sandip Moneea. Ces deux ex-employés de l’hôtel ont été lavés de tout soupçon faute de preuve à leur encontre.
Pour éviter que ce meurtre ne reste impuni, la police mauricienne a orchestré depuis juillet la collecte de nouveaux indices, n’écartant aucune piste. C’est ainsi que près de 250 prélèvements ont été effectués sur l’ensemble des employés de l’ex- Legends (de son nom actuel Lux*), où s’était produit le crime le 10 janvier 2011. « À ce rythme, c’est sans doute vers la mi- 2013 que la totalité de ces prélèvements » sera bouclée.
Les données recueillies seront ensuite comparées avec toutes les empreintes génétiques retrouvées sur le lieu du crime. Ce qui devrait permettre d’identifier toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans cette affaire.
Jusqu’à présent, les enquêteurs s’en tiennent à la thèse
d’un vol qui a mal tourné. Ce soupçon semble se préciser davantage après
une série de cambriolages visant la semaine dernière cinq chambres de l’ex-Legends. Un intrus a fait la main basse sur les affaires des clients, dont «
un ordinateur portable, une caméra photo, un blouson en cuir et Rs 10 000 en devises étrangères (environ euros) », détaille
L’Express de Maurice, qui pointe une fois encore
les failles de la sécurité au sein de cet établissement situé à Grand-Gaube.
Source : L’Express.mu