Le meurtre de la touriste irlandaise Michaella Harte n’est toujours pas élucidé 4 ans après. Le suicide d’un responsable de chambres de l’hôtel Lux* Grand-Gaube, samedi dernier ouvre de nouvelles pistes sur cette affaire.
Plus de quatre ans se sont écoulés et la police mauricienne tente toujours de faire la lumière sur l’affaire du meurtre de Michaella Harte, morte étranglée dans sa baignoire le 10 janvier 2011 à l’hôtel Legends. Aux dernières nouvelles, le suicide d’un Housekeeping Manager (responsable des chambres) de l’hôtel Lux* Grand-Gaube, samedi dernier représente une nouvelle piste. Ainsi, une enquête a été ouverte afin de déterminer si ce geste présente un quelconque rapport avec l’affaire.
"C’est en apparence une affaire de cœur qui est à l’origine de ce suicide. Mais on ne veut rien négliger à ce stade", a indiqué une source policière sur les propos de lexpress.mu ce mardi 28 juillet. Une autre source a déclaré que le ce responsable n’est jamais apparu dans la liste des suspects interrogés dans cette affaire. En revanche, l’employé avait rejoint l’établissement en 2006, a-t-on appris du côté de l’hôtel.
Pour rappel des faits, Michaela Harte et son époux le footballeur irlandais John McAreavey passaient leur lune de miel à l’hôtel Legends, désormais rebaptisé Lux* Grand-Gaube, situé sur l’île Maurice. Un incident tragique s’est produit le 10 janvier 2011 lorsque la jeune femme a été retrouvée morte étranglée dans sa baignoire. Faute de preuves suffisantes pour les incriminer, les deux présumés meurtriers de la touriste irlandaise, Sandip Moneea et Avinash Treebhoowon, ex-employés de l’hôtel Legends, avaient été libérés par la Cour d’Assises en 2012.