A peine arrivé à la tête de l’état mauricien au début du mois de juin, Ameenah Gurib-Fakim doit déjà faire face aux doléances de la populationn. Elle a récemment reçu une lettre d’un mouvement local en faveur du cannabis.
Légaliser le cannabis
Le parti local prônant la légalisation du cannabis à l’île Maurice (CLAIM) a récemment envoyé un courrier à la nouvelle présidente de l’île, Ameenah Gurib-Fakim. Cette dernière avait prêté serment au début du mois de juin et commence déjà à prendre toutes ses responsabilités. La considération de cette lettre est une des toutes premières décisions attendues. Dans celle-ci, le mouvement demande la mise en place d’un système de contrôle et un protocole autour de la culture et de la vente du cannabis. ."Nous croyons fermement que l’utilisation du cannabis à des fins récréatives doit être traitée différemment, et que vous êtes la bonne personne pour conseiller le gouvernement sur cette question", avance l’association.
Réduction du trafic de drogue
D’après l’avis du CLAIM, le cannabis devrait être utilisé comme un produit psychotrope de substitution. Le mouvement militant pour la légalisation du cannabis, souhaite que les condamnations à l’encontre des consommateurs de gandia soient également supprimées de leur certificat de moralité. Pour rappel, ce document est incontournable avant toute embauche à l’île Maurice. Toujours selon le CLAIM, de telles mesures réduiraient de manière conséquente le trafic de drogues dures en cours sur le territoire si elles étaient appliquées. Pour rappel, un rapport de l’organe international de contrôle des stupéfiants en 2012 désignait Maurice comme le premier pays consommateur de drogue dure en Afrique.