Photo DR : L'Express de Maurice
Selon l’Express de Maurice, une Sud-Africaine âgée d’une quarantaine d’années a été placée en isolement dans une clinique, le Medical Ward. Il s’agit d’un cas suspect d’Ebola. Le ministère de la Santé à Maurice a été alerté lundi 15 décembre afin que "le protocole de prise en charge soit appliqué".
Ce mercredi 17 décembre, L’Express de Maurice révèle qu’un cas suspect d’Ebola a été détecté à Maurice. Hospitalisée dans une clinique dimanche 14 décembre, une femme âgée d’une quarantaine d’années présenterait plusieurs symptômes alarmants.
Toujours selon L’Express de Maurice, cette patiente Sud-Africaine a de la fièvre et elle souffrirait également de diarrhées et de vomissements.
"La patiente a été placée en isolement dans le Medical Ward de l’établissement privé. Et plusieurs traitements lui ont été administrés mais comme elle n’a réagi à aucun d’entre eux et que les symptômes typiques du virus d’Ebola persistaient, la direction de l’établissement privé a informé le ministère de la Santé lundi matin afin que le protocole de prise en charge soit appliqué" détaille L’Express de Maurice.
Des procédures d’urgence déclenchées tardivement ?
A Maurice : c’est l’hôpital de Souillac qui doit prendre le relais en cas de suspicion d’Ebola et ce, pour la mise en quarantaine. Mais toujours selon L’Express de Maurice, les autorités auraient refusé d’entamer les procédures.
Des fonctionnaires du ministère de la Santé se sont déplacés à la clinique dès le lundi 15 décembre mais "ils ont refusé de faire le prélèvement sanguin à des fins d’analyse et même de transférer la malade à l’hôpital de Souillac" affirme L’Express de Maurice.
Le responsable du ministère aurait déclaré avoir reçu des instructions de sa hiérarchie pour ne pas effectuer ce transfert, ni le test de confirmation pour que ce cas ne soit médiatisé.
Ce n’est que ce mercredi 17 décembre que ces informations sont parvenues jusqu’à la Senior Chief Executive au sein du ministère de la Santé, Jaya Veerapen. Et "les procédures d’urgence viennent d’être déclenchées" assure L’Express de Maurice.
La patiente affirme n’avoir pas voyagé dans un des pays touché par Ebola. Mais "la possibilité qu’elle ait eu contact avec une personne contaminée n’est toutefois pas à écarter".
"Si le personnel de la clinique est équipé pour des maladies infectieuses telles que le virus AH1N1, la dengue ou la malaria, il ne dispose pas d’équipements de protection contre le virus Ebola" ajoute L’Express de Maurice.
