En seulement une semaine, les infections respiratoires ont atteint 7380 personnes à Maurice alors qu’on n’en comptait que 5000 par semaine auparavant. La baisse de température en est la cause, favorisant la prolifération des virus.
Du 19 au 25 mai, les hôpitaux de l’île Maurice ont enregistré 7380 cas d’infections respiratoires, incluant la grippe. Une hausse notoire à ne pas négliger puisqu’auparavant, la moyenne était de 5000 cas par semaine, soit quelques 2000 cas en plus.
A l’origine de cette grippe, les virus AH3N2, AH1N1 et B sans oublier le rhinovirus, l’adénovirus et la parainfluenza comme l’affirme le Dr Fazil Kodabaccus du département des maladies infectieuses du ministère de la Santé.
D’après toujours ce médecin, le vaccin reste le moyen le plus sûr pour prévenir la grippe. Les personnes incluses dans les groupes à risques sont vivement priées de se faire vacciner. Une vaste campagne est d’ailleurs en cours sur toute l’île. Depuis le 7 avril dernier et jusqu’au 24 mai, environ 22 000 personnes en ont profité.
Par ailleurs, les médecins s’inquiètent sur le fait que les complications du virus peuvent se manifester non seulement chez les personnes à risques mais aussi chez celles en bonne santé. Tel le cas d’une quadragénaire admise dans une clinique privée qui est morte des suites d’une complication du virus, alors qu’elle était en bonne santé. D’autres patients qui ont contracté le virus ont également présenté des complications, mais en sont sortis indemnes, indique un autre professionnel de santé.
De ce fait, le communiqué du conseil de ministres du 9 mai dernier a souligné l’existence d’une "atypical increase", hausse atypique des problèmes respiratoires dans le pays. Les autorités sanitaires mauriciennes incitent ainsi la population à se faire consulter dès la présentation de symptômes de grippe afin de profiter d’une prise en charge immédiate, pour éviter tous risques de complications.