L’alerte cyclonique rouge a été déclenchée à Nouméa hier. Dans le même temps, un séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter s’est produit au large des îles Loyauté.
Hier, le cyclone Vania se rapproche dangereusement de l’île française de la Nouvelle-Calédonie, avec des rafales de vents atteignant les 150 km/h. Le système a traversé l’île de Lifou avant d’arriver sur le chef-lieu de l’archipel, Nouméa.
Météo France a placé l’île de Maré, l’île des Pins, Thio, Yate, Canala, Dumbéa, Païta et Mont-Dore en alerte rouge.
Parallèlement, dans la nuit de jeudi à vendredi, à 3h16, l’Institut de géophysique américain (USGS) a détecté un tremblement de terre qui a secoué les îles Loyauté et la Nouvelle Calédonie.
L’épicentre de ce séisme a été localisé à 7,2 km de profondeur au large de ces deux îles. La panique a très vite gagné la population, mais aucune alerte au tsunami n’a été déclenchée. Pour l’instant, les autorités locales n’ont fait part d’aucune victime, ni dégâts majeurs.
Selon le sous-préfet des îles Loyauté Michel Créchet, "Il y a eu une évacuation spontanée de la population par crainte d’un tsunami, dans des conditions difficiles compte tenu de Vania". D’après ses dires, des dégâts minimes ont été constatés sur des maisons d’habitation ainsi que des arbres et des branchages, mais aussi sur les routes. Quelques localités ont également été confrontées à des coupures d’électricité sporadiques.
Les catastrophes ne sont pas pour autant terminées. A peine l’alerte rouge retirée ce matin après l’éloignement de la dépression Vania, une autre dépression venant d’Australie se dirige vers la Nouvelle-Calédonie. Elle s’appelle Zélia.