JEANNE ACCORSINI/SIPA
Le Premier ministre Gabriel Attal a fait cette déclaration mardi 30 janvier. Il a indiqué que ce "service civique écologique" rassemblera 50 000 jeunes d’ici la fin du quinquennat.
A l’occasion de sa déclaration de politique générale, Gabriel Attal a pris la parole devant les députés mardi 30 janvier. Il s’est notamment exprimé sur les enjeux écologiques et les changements climatiques, rapporte BFMTV. "Réussir la transition écologique est le défi de notre génération", a-t-il souligné en annonçant le lancement d’un "service civique écologique, qui rassemblera d’ici la fin du quinquennat 50 000 jeunes prêts à s’engager concrètement pour le climat". Selon ses dires, bâtir une écologie populaire, c’est répondre aux aspirations de notre jeunesse.
Avec l’instauration de ce service civique, des jeunes âgés entre 16 et 25 ans pourront effectuer une mission d’intérêt général de 24 heures par semaine et pour une durée de 6 à 12 mois.
Le chef du gouvernement a affirmé devant les élus que la jeunesse veut "s’engager, participer, aider. Elle se demande comment être utile pour la planète". Plusieurs domaines d’action sont concernés par ce service civique : l’éducation, la solidarité, le sport ou encore l’environnement.
Gabriel Attal n’a pas manqué de fustiger une écologie de la brutalité (...) punitive, douloureuse durant sa prise de parole. "Je crois au contraire qu’on ne fera pas une écologie contre le peuple, qu’il faut entendre les inquiétudes de tous les Français, des agriculteurs qui travaillent et qui s’inquiètent pour leur avenir et leur métier (...)", a-t-il souligné. Il a ainsi signifié la nécessité de continuer à bâtir ensemble "une écologie populaire, à la française, avec les Français et pour les Français".
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