Les épidémiologistes ont lancé un appel mondial à la vigilance après la mort d’un jeune australien de 8 ans, mordu ou griffé par une chauve-souris et décédé fin février d’une infection virale apparentée à la rage.
Le garçonnet a été en contact avec une chauve-souris suspecte lors des vacances dans l’Etat australien du Queensland en décembre dernier. Il a vraisemblablement été mordu ou griffé par la bête, mais n’a pas averti ses parents.
Trois semaines plus tard, l’enfant est tombé malade. Il a été pris de convulsions, de douleurs abdominales, de fièvre puis de troubles cérébraux. Son état s’est empiré et il présentait des symptômes d’une infection virale apparentée à la rage. L’enfant a sombré dans le coma et a succombé fin février.
Selon les épidémiologistes, le jeune Australien a attrapé le virus de la chauve-souris, appelée lyssavirus, « pour lequel il n’existe ni prophylaxie ni traitements efficaces », précise Le Figaro.
Suite à ce décès, la communauté scientifique a lancé un appel à la vigilance de par le monde. Il a été recommandé d’éviter les chauves-souris, car « la rage peut se transmettre à l’homme par morsure, mais aussi par griffure ou léchage » d’un animal enragé.
« L’ABLV (le lyssavirus, ndlr) a été mortel dans tous les cas déclarés jusqu’à présent. Il faut renforcer la vigilance de la population quant aux risques associés aux chauves-souris », prévient le docteur Joshua Francis de l’hôpital pour enfants de Brisbane, en Australie.
A La Réunion, deux espèces de chauves-souris ont été recensées, à savoir le Marmopterus acetabulosus et le Taphozous mauritianus. Ces petits mammifères sont considérés comme nocturnes car ils se cachent le jour notamment dans des grottes et sortent la nuit pour chasser les insectes. A Maurice, la population de chauves-souris est estimée à environ 56 000, selon L’Express.mu.